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Bénévoles

Faqs

  • Pourquoi les petits déjeuners ne sont-ils pas tous identiques ?

    Chaque année, le 3e weekend de novembre, ce sont 200 groupes qui organisent les petits déjeuners- Oxfam. En 2020 et 2021, les traditionnels petits déjeuners partagés dans une salle ont été remplacés par des colis petit-déjeuner à emporter. Depuis 2021, le prix et le contenu des colis est similaire : une base commune de produits issus du commerce équitable, à laquelle s’ajoute une sélection de produits locaux. Ces derniers sont choisis par les équipes de bénévoles, en fonction de leurs contacts, afin de soutenir une agriculture paysanne locale.

  • Pourquoi donner ses vêtements et ses livres à Oxfam ?

    Oxfam réalise son action de seconde main sans but de profit. Une partie de ces recettes permet de soutenir les projets de nos partenaires de commerce équitable dans le sud ainsi que des actions Nord (lié au Sud). Le solde permet de couvrir les frais de l’activité.

  • Que deviennent vos dons de vêtements et de livres ?

    Dans chaque Magasin du monde-Oxfam de seconde main, des équipes de bénévoles réceptionnent les dons de particuliers. Ces dons sont triés afin de ne remettre en vente que les dons de qualité (vêtements non tachés, non déchirés, non troués – livre pas écorné…).

    Les produits que nous ne pouvons pas vendre sont soit recyclés soit jetés.

     

  • Que signifie le nom ‘Oxfam’ ?

    Le nom « Oxfam » vient de « Oxford Committee for Famine Relief », une organisation fondée en Grande-Bretagne en 1942. Pendant la Seconde Guerre mondiale, ce groupe milita pour que des vivres soient envoyés, malgré le blocus naval des alliés, aux femmes et enfants qui mourraient de faim en Grèce, pays alors occupé par l’ennemi.

  • Que puis-je donner à Oxfam-Magasins du monde ?

    Selon les magasins de seconde main nous acceptons du textile (vêtement, linge de maison, accessoire de mode…), des livres, de la petite brocante.

  • Le commerce équitable n’est-il pas une forme d’assistanat envers les pays pauvres?

    Non, c’est justement ce qui distingue le commerce équitable de l’aide au développement. Le slogan « le commerce plutôt que la charité », énoncé par une série de pays en voie de développement dans les années 60, résume ce grand principe du commerce équitable. A la différence des programmes d’aide au développement, accusés de perpétuer les hiérarchies héritées de la colonisation, l’idée est ici d’accompagner et d’autonomiser les populations marginalisées du Sud afin qu’elles prennent leur développement en main. De valoriser auprès des consommateurs du Nord leur créativité, leur imagination et leurs initiatives.

    Comment s’y prend-on ? Tout simplement en changeant les règles du jeu. Les règles du commerce mondial sont profondément injustes car basées sur la maximisation des profits. Elles mettent en concurrence des producteurs aux capacités extrêmement inégales et entrainent la surexploitation des ressources naturelles. En contraste avec ces règles, ou plutôt à cette absence de règles, le commerce équitable est un « partenariat commercial fondé sur le dialogue, la transparence et le respect […], qui offre de meilleures conditions commerciales et garantit les droits des producteurs et des travailleurs marginalisés, tout particulièrement au Sud de la planète ». Le commerce équitable, c’est donc une réponse aux inégalités. Un modèle économique alternatif qui tente de remettre l’économie au service de l’humain et de son environnement.

    Très militant à ses débuts dans les années 60, le commerce équitable a depuis considérablement accru ses volumes, tout en se diversifiant et se professionnalisant. Ces évolutions sont notamment liées à l’apparition, à la fin des années 80, des labels équitables, qui assurent la traçabilité des conditions de production. A côté des marques et magasins spécialisés tels qu’Oxfam, on trouve maintenant du café, du chocolat, des cosmétiques ou encore des vases équitables un peu partout, par exemple dans les supermarchés ou même sur Internet.

  • Le commerce équitable, est-ce vraiment plus cher?

    Tout d’abord, ce n’est pas toujours vrai ! De nombreux produits équitables se retrouvent dans des gammes de prix similaires aux produits conventionnels. Cela est notamment dû au fait qu’Oxfam fonctionne souvent en circuits-courts, en étant le seul intermédiaire entre les consommateurs et les producteurs.

    Dans les cas où ils sont effectivement plus chers, cela se justifie par une grande qualité des produits équitables : qualité intrinsèque (produits artisanaux souvent plus beaux et/ou solides, produits alimentaires aux ingrédients naturels, biologiques, meilleurs pour la santé, etc.) mais aussi qualité sociale (soutien aux producteurs via le prix minimum, la prime de développement, les bénéfices sociaux et les meilleures conditions de travail, etc.).

    Il faut par ailleurs se poser la question de la manière dont on définit la cherté d’un produit : notre référence est généralement le prix des produits conventionnels, qui en plus de bénéficier de toute une série d’économies d’échelle et de pratiques commerciales abusives, poussent au maximum la logique d’externalisation des coûts. On entend par là le fait de transférer certains coûts (de production, transport, distribution, etc.) ailleurs que dans le produit lui-même. Dans le secteur agricole par exemple, l’agriculture industrielle a de nombreuses externalités (pollution des nappes phréatiques, de l’air, effets des pesticides sur la santé, etc.) que le consommateur ne voit pas apparaitre sur son ticket de caisse. Mais il finira par le payer via ses impôts (ex. usines de traitement de l’eau ou des déchets), ses frais de santé ou même en espérance de vie !

  • Comment reconnaître un produit équitable ?

    Le plus simple est de repérer sur l’emballage un label qui certifie les conditions de fabrication. Exemples de labels reconnus en Belgique : « Fairtrade Max Havelaar », « Ecocert Equitable », « Tu Simbolo », ainsi que la garantie organisation WFTO (coupole mondiale de la filière intégrée du commerce équitable).

    Il est important de les distinguer des labels de commerce éthique (qui couvre principalement les questions de droit du travail dans les filières industrielles, à l’exemple de « Fairwear fondation »), de l’agriculture biologique (label européen, « AB », « Biogarantie »), ainsi que ceux de commerce durable (dont les critères sont plus vagues et peu exigeants envers les importateurs et donc adaptés à l’agro-industrie – exemple « Rainforest Alliance », « UTZ Certified »).

    Mais les labels ne sont pas nécessairement la panacée. On peut aussi faire confiance à des marques ou réseaux spécialisés (par exemple Oxfam ou Ethiquable). Les produits de ces marques portent quoi qu’il en soit le plus souvent un label ou sont garantis via la certification WFTO.

  • Pourquoi certains produits Oxfam n’ont-ils aucun label équitable sur leurs emballages?

    Tout est question d’objectif. Celui d’Oxfam est avant tout de servir les producteurs marginalisés et les consommateurs. Les labels ne sont dans ce cadre que des outils, que l’organisation utilise uniquement s’ils servent ses valeurs de justice économique et de développement durable.

    Un exemple illustre cette position : Oxfam Fair Trade a décidé en 2014 de retirer le label Fairtrade Max Havelaar d’une partie de ses produits. Notre organisation sœur flamande a pris cette décision pour deux raisons principalement :

    • Mettre en avant la marque Oxfam, un acteur équitable plus connu et crédible. Le simple fait de mettre un label sur un produit représente un coût : c’est ce que l’on appelle les droits de licence. Ce coût s’ajoute à celui de la certification. Pour un acteur conventionnel comme Nestlé par exemple, ce coût se justifie, car le label est avant tout un outil marketing qui lui permet de démarquer ses produits équitables. Mais pour Oxfam, un acteur 100% équitable très reconnu en Belgique (la marque Oxfam est en fait plus reconnue que le label Max Havelaar), l’intérêt est beaucoup plus limité. Et la plupart des produits alimentaires d’Oxfam continueront d’être certifiés comme auparavant, via des audits réguliers tout au long de la chaine de production.
    • Utiliser l’argent économisé pour des actions plus utiles. Cela permettra à Oxfam de mieux se concentrer sur ses missions premières, notamment le combat pour un commerce plus juste ou le soutien aux producteurs (en particulier les plus marginalisés qui ont par exemple des difficultés à accéder aux marchés ou à produire aux niveaux de qualité requis).
  • Quelle est la spécificité d’Oxfam en termes de soutien aux petits producteurs ? Comment se distingue-t-on d’acteurs ne faisant « qu’utiliser » le label Fair Trade Max Havelaar par exemple?

    Il est clair que la course aux volumes – l’équitable de masse – à laquelle on assiste depuis de nombreuses années, a entrainé une dilution des critères de certains labels. L’une des conséquences est que le seul respect de ces critères, via une approche « quantitative », tend à fortement diminuer la qualité du partenariat équitable et à favoriser les plus gros producteurs (ce que l’on pourrait un commerce équitable « minimum » ou « de base »). Exemples avec les critères de Fairtrade International : la possibilité de s’approvisionner auprès de grandes plantations (risques accrus de violations du droit du travail, forte concurrence vis-à-vis des organisations de producteurs, destinataires originels du commerce équitable), la réduction des pourcentages d’ingrédients équitables dans les produits dits « mixtes », l’introduction du système de « mass balance », etc.

    En comparaison, le partenariat d’Oxfam se veut plus qualitatif, direct, durable, participatif et renforcé :

    • Plus direct, en cherchant à mettre en place des filières les plus courtes possibles, en particulier dans l’artisanat. Cela permet de limiter le nombre d’intermédiaires (et donc d’octroyer une marge plus importante aux producteurs) et de garder un meilleur contrôle sur la traçabilité des produits (notamment sur l’origine des matières premières).
    • Plus participatif, via par exemple l’échanges d’informations avec les partenaires sur les produits, les critères (ex. les critères « Made In Dignity » ont fait l’objet de nombreuses consultations au début des années 2000) ou les outils éducatifs et politiques (ex. actuelle co-construction d’une campagne sur le genre et l’artisanat équitable avec une sélection de partenaires d’Inde et du Bangladesh, dans le cadre d’un programme plus large de changement social).
    • Le plus durable possible, en soumettant les relations de partenariat à des contrats commerciaux et à une sélection / un suivi via une commission partenaires constituée de bénévoles.
    • Renforcé et à destination des populations les plus défavorisées (aussi appelé le commerce équitable de « première ligne »). On est ici dans une logique contraire au commerce équitable de masse, qui tend à s’approvisionner auprès des organisations de producteurs les plus importantes et professionnalisées (et donc mieux aptes à fournir les volumes demandés). Exemples de ce type de partenaire : Sopacdi au Congo (zone de conflit), Bombolulu au Kenya (populations handicapées), Tara en Inde (populations intouchables, le plus souvent des femmes).
  • Le commerce équitable, n’est-ce pas polluant?

    Contrairement aux idées reçues, qui associent long transport du Sud vers le Nord avec fortes émissions de gaz à effet de serre, le commerce équitable n’est pas très polluant, et ceci pour plusieurs raisons :

    • Faible part du transport dans le bilan carbone total d’un produit (les modes de production et de consommation constituent en comparaison une proportion beaucoup plus importante du total des émissions de gaz à effet de serre). La plupart des produits équitables arrivent d’ailleurs par bateau, un mode de transport à faibles émissions. Enfin, Oxfam-Magasins du monde effectue depuis 2012 un suivi du bilan carbone de l’ensemble de ses activités, ce afin de réduire de manière continue ses émissions CO2.
    • Modes de production respectueux de l’environnement :
      • Au niveau agricole, la plupart des produits équitables sont issus d’une agriculture paysanne à petite échelle et diversifiée (beaucoup sont d’ailleurs certifiés biologiques). Il s’agit le plus souvent de cultures traditionnelles favorables à la biodiversité, comme le riz violet de Thaïlande, la quinoa rouge de Bolivie, et faiblement mécanisée. De plus, les critères des labels équitables exigent ou encouragent des méthodes de production durables : absence d’OGM, réduction des pesticides, lutte intégrée, réduction des consommations en eau, etc.
      • Les produits d’artisanat ont un impact sur l’environnement moins lourd que les produits industriels, en particulier ceux qui valorisent les ressources naturelles locales et/ou le recyclage de produits.
    • Absence d’alternative locale pour les produits tropicaux de consommation courante comme le café, le thé, le cacao, les bananes, etc. De plus, la production locale de certains produits comme le miel est nettement insuffisante, ce qui justifie l’importation.
    • Développement de la démarche et des produits « Paysans du Nord ». Même si cette démarche a comme objectif plus global de lutter contre le modèle agro-industriel, elle permet également à Oxfam d’améliorer sa cohérence environnementale. A noter également qu’Oxfam participe à la campagne des « Communes Du Commerce Equitable », qui donne une large place à la consommation de produits locaux durables.
  • Fournir de l’aide aux petits producteurs, n’est-ce pas une manière de fausser le marché et la libre concurrence ?

    Avec les crises qui se succèdent, le mythe néolibéral de la concurrence libre et non faussée s’effondre peu à peu. Dans le secteur agricole par exemple, les marchés sont naturellement biaisés en faveur des pays développés et des multinationales par une série de facteurs commerciaux et institutionnels. Exemples : la concentration des parts de marché (les plus gros acteurs privés étant capables d’influencer les prix des matières premières), l’octroi de subsides via diverses politiques agricoles (ex. la fameuse PAC européenne), l’instauration de systèmes d’escalade tarifaire (l’augmentation des droits de douane en fonction du degré de transformation des produits, manière pour les pays développés de protéger leurs industries à haute valeur ajoutée). Notons par ailleurs que dans le secteur agricole, il est très difficile de s’adapter rapidement aux variations de cours des marchés, du fait de l’inertie des facteurs de production (cultures annuelles le plus souvent, temps d’adaptation en termes de connaissances, de matériel ou de clientèle, etc.).

    Au final, une approche de type équitable ne fait donc que tenter de rééquilibrer la situation envers les acteurs les plus faibles du système commercial. Signe des temps qui changent, l’aide au commerce constitue une part croissante des politiques d’aide au développement. L’idée est ici d’améliorer l’efficacité et la cohérence des politiques (commerciales, agricoles, d’aide au développement), en fournissant aux producteurs un soutien aux facteurs de production. De les renforcer avant de les plonger dans le « grand bain » du commerce mondial en somme. Dans ce contexte, l’approche équitable est particulièrement adaptée, puisqu’intervenant à différents niveaux dans les chaines d’approvisionnement (support à la production mais aussi encouragement de la demande au Nord et au Sud, transparence, création d’un environnement législatif favorable, etc.).

    Oxfam se distingue plus particulièrement dans ce domaine puisqu’elle fournit à ses producteurs un soutien renforcé, ce qui lui confère un statut intermédiaire entre un importateur pur et une ONG de développement.

  • Le commerce équitable couvre-t-il l’entièreté des chaines d’approvisionnement (c’est-à-dire pas seulement les producteurs mais aussi le transport, la distribution, etc.)?

    Historiquement, le label équitable dominant Fairtrade Max Havelaar s’est concentré sur le premier maillon des chaines d’approvisionnement agricoles, c’est-à-dire sur les producteurs. Certains critères Fairtrade s’appliquent bien aux autres acteurs, en particulier les détenteurs de licence (acteurs fabriquant et/ou commercialisant les produits finis), mais ces critères concernent principalement les aspects commerciaux (contrats, préfinancement, modalités de paiement du prix minimum, etc.). Mais d’autres labels tels que Naturland et Fair for Life imposent davantage de critères sociaux et environnementaux aux autres maillons. Naturland demande par exemple à ce que les critères sociaux de la composante biologique de sa certification (respect des conventions de base de l’OIT) soient respectés par tous les acteurs, incluant les sous-traitants.

    C’est au final la certification WFTO, à laquelle souscrit Oxfam-Magasins du monde, qui fournit la meilleure garantie dans ce domaine puisqu’elle implique un raccourcissement de la chaine d’approvisionnement, une implication équitable de la plupart des acteurs ainsi que la mise en place dans le futur de « standards distributeurs ».

  • Quels sont les liens entre le commerce équitable et l’économie sociale et solidaire (ESS)?

    Le commerce équitable constitue historiquement l’une des nombreuses émanations du secteur ESS. Néanmoins, avec l’élargissement du commerce équitable à de nombreux autres acteurs (entrepreneurs indépendants, mais aussi multinationales et grande distribution), seule une frange spécifique du secteur équitable peut toujours être considérée comme appartenant à l’ESS, notamment un pionnier tel qu’Oxfam-Magasins du monde. La raison est que seuls ces acteurs continuent d’incarner les valeurs originelles de l’ESS (innovation et finalité sociales, alternative et lutte politique face au modèle dominant, etc.).

  • Le commerce équitable ne créé-t-il pas des inégalités entre les producteurs bénéficiaires et les autres ?

    Il est vrai que certaines études ont démontré que le commerce équitable pouvait exacerber les inégalités au niveau local, en favorisant certains groupes de producteurs au détriment d’autres ou via l’accaparement des bénéfices du commerce équitable par une minorité de la population locale. Le commerce équitable labellisé « de masse » peut exacerber le problème, en amenant les importateurs à sélectionner les organisations de producteurs les plus fortes et organisées, mieux à même de leur fournir d’importants volumes de produits.

    Plusieurs éléments de réponse peuvent cependant être mis en avant :

    • En plus du prix minimum, les critères de commerce équitable incluent l’octroi d’une prime de développement, qui favorise souvent l’ensemble d’une communauté (ex. construction d’une école, d’un centre de santé, etc.). Une organisation équitable peut par ailleurs avoir un effet d’entrainement sur l’emploi local (ex. emplois administratifs au sein de l’organisation de producteurs, emplois techniques dans les stations de transformation et de conditionnement) et/ou d’exemplarité sur les autres producteurs (ex. les autres producteurs s’aperçoivent des abus des intermédiaires, des bénéfices à être certifié équitable ou biologique).
    • Les organisations telles qu’Oxfam cherchent à conserver l’esprit pionnier équitable, en s’adressant au maximum aux producteurs et travailleurs les plus défavorisés, c’est-à-dire ceux étant le plus dans le besoin (cf. partenariat renforcé et de « première ligne » évoqué plus haut).
    • La problématique du choix « entre les pauvres » (pour parler crument) n’est pas propre au seul secteur équitable, mais concerne l’ensemble des programmes d’aide au développement. Le commerce équitable apporte sa contribution à l’ensemble des mécanismes de lutte contre la pauvreté mais il est clair qu’il ne peut résoudre à lui seul toute l’injustice socio-économique de la planète. Il faut noter par ailleurs que le fait de vouloir aider tous les pauvres reviendrait en principe à faire « tourner » les producteurs bénéficiaires du commerce équitable, ce qui rentrerait en contradiction avec le principe de durabilité du partenariat (contrats et soutien socio-économique sur le long terme).
  • En mettant tous leurs « œufs dans le même panier », certains producteurs ne deviennent-ils pas trop dépendants des importateurs équitables ?

    Le commerce équitable défendu par Oxfam encourage la diversification des canaux de commercialisation. Les critères d’Oxfam Fair Trade mentionnent ainsi qu’un « partenaire ne peut pas être viable par son seul commerce avec Oxfam ou via les seuls circuits équitables » et encouragent les organisations à commercialiser leurs produits dans le secteur conventionnel. Afin d’éviter l’enfermement dans l’exportation de matières premières agricoles non transformées, Oxfam encourage par ailleurs les producteurs à diversifier leurs productions agricoles, notamment les productions vivrières (logique de souveraineté alimentaire) et soutient au maximum la transformation des produits au Sud (délocalisation de la valeur ajoutée).

  • Si les supermarchés ont leur propre marque équitable, pourquoi choisir Oxfam ?

    Cela revient à défendre des modèles de production et (surtout) de distribution / consommation différents.

    D’un côté, l’équitable de supermarché correspond généralement à un commerce « tout volume », dans une approche purement marketing et avec des critères le plus souvent assez basiques. Les critères Fairtrade autorisent par exemple les produits issus de plantations (plus propices aux violations du droit du travail que dans les organisations de producteurs), certaines pratiques peu éthiques de la grande distribution (ex. marges supérieures aux produits conventionnels, ruptures de contrat soudaines avec les producteurs partenaires, marges arrières, etc.) ou encore une forte réduction des pourcentages d’ingrédients équitables dans les produits dits « mixtes ».

    De l’autre côté, Oxfam met en avant un modèle de consommation et de production alternatif, dont l’objet social est limpide : la justice économique ! Son réseau vend quasi uniquement des produits équitables, est dirigé démocratiquement par un mouvement de bénévoles, développe des formes de partenariat plus directes (i.e. en circuit court), participatives et renforcées, le plus possible avec des petits producteurs marginalisés, le tout en effectuant un gros travail d’éducation, de plaidoyer et de sensibilisation en Belgique (notamment en magasin, voir tous les supports disponibles pour les clients, tels que brochures, magazines, vidéos de comptoir, etc.).

    Les deux modèles sont donc assez différents. Du côté des magasins Oxfam, vous contribuez à remettre en question le modèle dominant. Dans un supermarché, vous avez tendance à le renforcer !

  • Pourquoi les produits équitables de supermarché sont-ils moins chers que les produits équitables Oxfam ?

    De nouveau, ce n’est pas toujours vrai. Mais dans le cas où ils sont effectivement plus chers, comme pour la comparaison avec les produits conventionnels, cela peut souvent s’expliquer par une plus grande qualité des produits (matières premières naturelles, méthodes de production traditionnelles, agro-écologiques, etc.). De même, leur qualité sociale est généralement supérieure : support renforcé et durable, meilleures pratiques commerciales, informations fournies à la clientèle, absence de produits issus de plantations, distribution dans des zones urbaines ou rurales esseulées, etc. Ces différentes formes de commerce équitable renforcé engendrent naturellement des surcoûts importants, qu’il est difficile de ne pas répercuter dans le prix final (même si l’objectif d’Oxfam-Magasins du monde reste une simple marge opérationnelle et non la rétribution d’un petit nombre d’actionnaires).

    Grâce à leurs gros volumes de vente et à leur pouvoir sur le reste de la chaine d’approvisionnement, les supermarchés peuvent par ailleurs faire d’importantes économies d’échelles et se permettre des pratiques commerciales souvent non éthiques. Exemples : « marges arrière » (ristournes déguisées que les distributeurs demandent au titre d’une coopération commerciale), retards de paiements, compensation du surcoût des références équitables (minoritaires) par les marges faites sur les produits conventionnels.

  • Pourquoi certains produits Oxfam sont-ils aussi vendus en supermarché ?

    Certains produits alimentaires Oxfam (OFT) se retrouvent aussi en supermarché principalement pour des raisons d’équilibre financier et d’économies d’échelle. C’est ici la réalité économique qui fait loi. Face à la rude concurrence provenant des supermarchés, l’idée est d’y vendre tout de même une certaine quantité, car la capacité de vente du réseau OMM/OWW reste bien inférieure à celle de l’ensemble des grandes surfaces. Toute la plus-value Oxfam évoquée plus haut, en termes de qualité de produit ou de partenariat (ex. interdiction des produits de plantations), est conservée, sauf en ce qui concerne la partie distribution. Malgré ce modèle mixte, la plus grosse partie des produits reste vendue au sein des magasins Oxfam (la part des produits vendus en supermarchés est d’ailleurs en baisse). A noter également que la décision a été soumise au début des années 2000 à un vote des bénévoles d’OFTWW en assemblée générale.

  • Pourquoi vendre des produits Ethiquable dans les magasins Oxfam, produits que l’on retrouve aussi en supermarché ?

    Réponse simple et directe de nouveau : Oxfam ne peut pas tout faire ! Pour des raisons d’efficacité et de spécialisation économique, notre organisation d’économie sociale doit parfois faire appel à d’autres fournisseurs spécialisés. Nous effectuons déjà un grand nombre de missions très diverses: vente de produits équitable, éducation, campagnes, plaidoyer, soutien à des partenaires, etc. C’est encore plus vrai si l’on considère la famille Oxfam-en-Belgique dans son ensemble (ex. programmes de développement, campagnes sur toutes les questions d’injustice socio-économique). Au final, il est donc indispensable d’externaliser certaines activités et missions. Ethiquable est un fournisseur qui a développé au cours des ans une grande expertise en matière de soutien à ses partenaires (parfois communs à ceux d’OFT) et de développement de produits. Ces derniers, tous issus de l’agriculture paysanne, sont de très grande qualité, à la fois intrinsèque et sociale. Ceci étant dit, Ethiquable reste libre de commercialiser ces produits via d’autres canaux, donc aussi dans la grande distribution, et c’est pourquoi il est finalement possible de retrouver certains à la fois chez Oxfam et dans les supermarchés.

  • Pourquoi commercialiser des produits « Paysans du nord » dans nos magasins?

    Depuis 2013, les magasins Oxfam commercialisent des produits alimentaires transformés provenant de petits producteurs belges ou européens (lait, bière, lentilles, jus de tomate, confitures, tapenades, etc.), tout en servant de dépôts pour des paniers de légumes locaux. Pourquoi s’être lancé dans cette démarche ?

    Du point de vue politique, la volonté est de soutenir une agriculture paysanne locale porteuse de solutions et de lutter de manière globale, à la fois au Nord et au Sud, contre le modèle agro-industriel dominant, aux forts impacts sociaux (ex. effondrement du nombre d’agriculteurs belges, endettement) et environnementaux (ex. pollution des sols, de l’eau). Contrairement à l’agro-industrie, à la pure logique de profit, les producteurs de la démarche « Paysans du nord » ont pour objectif principal de nourrir les populations avec des produits de qualité, tout en préservant les emplois et agrosystèmes locaux. Ils pratiquent pour cela une agriculture paysanne locale, aux méthodes agro-écologiques et incluant des critères équitables (ex. prix couvrant coûts de production).

    Du point de vue commercial, les objectifs sont d’offrir des produits alimentaires complémentaires avec les produits Sud (élargissement de l’offre, et donc du trafic, en magasin), d’améliorer le profil nutritionnel global de la gamme et d’attirer des clients sensibles aux enjeux locaux.

  • Pourquoi certains produits Oxfam contiennent-ils de l’huile de palme, un ingrédient réputé pour ses liens avec la déforestation?

    Oxfam utilise en effet de l’huile dans certains produits, tels des chips ou sa pâte à tartiner. Dans cette dernière, l’objectif est de la garder crémeuse et tartinable et d’améliorer la stabilité du produit fini (elle devient moins rapidement rance que les autres huiles végétales). Ces propriétés techniques ainsi que ses rendements élevés (4 à 7 fois plus élevés que les autres huiles végétales, en plus du fait que ses fruits peuvent être récoltés toute l’année) en font une culture relativement unique, très difficile à remplacer.

    Malgré tout, c’est une huile très controversée, tant sa culture intensive comporte d’externalités négatives aux niveaux écologique (déforestation, avec comme conséquence émissions de gaz à effet de serre, pertes de biodiversité), social (paysans expulsés de leur terre, mauvaises conditions de travail au sein des grandes plantations) et sanitaire (huile riche en graisses saturées, ce qui augmente le risque de maladies cardio-vasculaires).

    Afin de minimiser ces impacts tout en offrant des produits de qualité, Oxfam considère la fonctionnalité de l’huile de palme dans chaque produit et examine l’ensemble de la chaine d’approvisionnement. Le remplacement systématique n’est en effet pas toujours faisable ou même souhaitable. Exemples : le rendement moins élevé des autres cultures peut entrainer davantage d’impacts sociaux / environnementaux, ou bien l’hydrogénation – processus nécessaire pour solidifier les autres huiles, liquides – a également des conséquences sur la santé des consommateurs.

    Au final, Oxfam combine plusieurs approches :

    • Acheter chez des petits producteurs. Exemple : Oxfam a récemment choisi la ccopérative équitable Coopeagropal (Costa Rica) comme fournisseur d’huile de palme pour ses chips de yucca.
    • Acheter de façon durable. Plutôt que la certification RSPO (Round Table on Sustainable Palm Oil), un label encore faible (en particulier au niveau social), Oxfam cherche d’autres labels et normes qui offrent les garanties économiques, écologiques et sociales nécessaires (comme par exemple le label ‘Fair for Life’, label d’IMO, Institut für Marktökologie).
    • Remplacer l’huile de palme. Dans les produits où l’huile de palme n’a que peu de valeur ajoutée et où elle ne constitue qu’une fraction minimale du produit ou dans le cas où l’huile durable n’est pas disponible, nous remplaçons l’huile de palme par une autre huile végétale. Ainsi, Oxfam l’a remplacée par de l’huile de tournesol dans ses Bio Choco Crispy et dans ses céréales Bio Honey Balls. Dans les crackers de sésame, nous utilisons désormais de l’huile de maïs.

    En bref: nous considérons de nombreuses options différentes pour chaque produit et pour chaque chaîne d’approvisionnement, afin de choisir l’option la plus durable.

  • Que peut-on acheter dans un Magasin du monde-Oxfam de seconde main ?

    Dans chaque Magasin du monde-Oxfam, vous retrouvez les vêtements et accessoires de mode pour femmes, hommes et enfants, de bonne qualité et en bon état.

  • Pourquoi acheter des vêtements de seconde main ?

    En vous habillant en seconde main, vous avez un triple impact positif.

    1. Vous agissez pour l’environnement car vous évitez un gaspillage et ne consommez pas un nouveau vêtement.

    2. Vous participez au financement tant des projets de développement au Sud que les actions Nord (un euro sur 5 des ventes) d’Oxfam.

    3. Vous vous habillez à petit prix.

  • Et les emballages?

    La durabilité est au centre de nos préoccupations. Pour l’instant, il n’existe pas encore d’emballage sans impact sur l’environnement.  Cependant nous nous efforçons d’utiliser des emballages fabriqués en matières premières recyclables, renouvelables ou recyclées.

  • Les bienfaits du bio sur la santé?

    Une étude parue dans le journal anglais Environmental Health établit des liens entre les méthodes agricoles et leurs liens sur la santé. Manger bio diminue l’exposition de notre organisme aux pesticides néfastes pour la santé. Ce qui serait bénéfique pour notre développement, notre système neurologique, notre résistance face aux maladies chroniques.

  • Le bio c’est vraiment sans pesticide?

    L’agriculture biologique est un mode de production qui met l’accent sur la pratique de techniques agricoles, biologiques ou mécaniques, en opposition à l’emploi de produits chimiques de synthèse : « L’agriculture biologique est un système de gestion holistique de la production qui favorise la santé de l’agrosystème, y compris la biodiversité, les cycles biologiques et les activités biologiques des sols». Source https://www.certisys.eu

  • Tous vos produits sont-ils bio?

    Le respect de l’environnement est un des piliers fondamentaux du commerce équitable. Donc, même quand un produit n’est labellisé que Fairtrade, la préservation de la nature est une priorité absolue. C’est pourquoi, tous les producteurs d’Oxfam Fair Trade pratiquent une gestion responsable de l’eau et de l’énergie. Ils cherchent à garder le sol sain et luttent contre l’érosion.

    Tous nos produits d’épicerie ne sont pas certifiés Bio. Vous trouverez dans nos rayons plus de 170 produits labellisés Bio.

  • Est-ce que les JM-Oxfam font du bénéfice comme une jeune ou mini-entreprise ?

    Les JM-Oxfam forment avant tout un projet pédagogique s’inscrivant dans l’Education à la Citoyenneté Mondiale et Solidaire. Le but n’est pas de donner aux jeunes à goûter aux joies de l’entreprenariat, mais plutôt de susciter l’engagement pour un monde plus juste et solidaire en découvrant les enjeux actuels de la mondialisation, en réfléchissant aux injustices systémiques, à notre impact sur d’autres êtres humains et sur la planète. Le JM est un laboratoire d’actions militantes et de sensibilisation. Il est également un petit magasin proposant au jour le jour une alternative très concrète dans l’école : des produits issus du commerce équitable. Sur ces produits, le JM reçoit 10% du prix de vente en notes de crédit, mais ce « bénéfice » doit servir en priorité à éponger des pertes, trous dans la caisse et invendus, et en second lieu, il doit être utilisé à servir le JM dans l’esprit du projet : matériel pour le JM, don à une association, à un partenaire d’Oxfam…

    Cela étant, le JM est aussi exploité pédagogiquement par certaines options « vente » ou « marketing » car il permet aux élèves de ces filières techniques de s’initier à la tenue d’un vrai petit magasin dans l’école tout en réfléchissant à notre rôle de consommateurs/trices et en découvrant les concepts de commerce équitable, travail décent, souveraineté alimentaire, économie du donut chers à Oxfam.

  • Puis-je démarrer un JM dans l'enseignement spécialisé ?

    Nous serions ravis de vous accueillir dans le mouvement des JM-Oxfam, quelque soit le type et forme d’enseignement spécialisé dans lequel vous travaillez et quelque soit le groupe d’élèves avec lequel vous voulez démarrer un tel projet. Nous ne prétendons pas que tous nos outils et toutes nos activités sont à chaque fois les plus adaptés pour tous les publics mais nous aurons à cœur de construire avec vous un parcours intéressant pour les jeunes, un petit magasin de commerce équitable, des jeux et des animations puisé dans notre vaste répertoire.

    Certaines écoles de l’enseignement spécialisé ont déjà accueilli un JM comme l’école Escalpade à Limal (forme 1, forme 4).

  • Est-ce qu'on peut démarrer un JM-Oxfam en dehors de la Belgique ?

    Le projet des JM-Oxfam coordonné par Oxfam-Magasins du Monde est proposé aux écoles secondaires de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Nous ne pouvons assurer de formations gratuites, de livraisons de produits équitables que sur ce territoire. Nos publications, animations, campagnes et jeux sont en français, et ne sont empruntables par livraisons que sur ce même territoire. Cependant beaucoup de jeux à télécharger sont utilisés au delà de nos frontières.

    En Flandre, c’est Oxfam Belgique (anciennement Oxfam-Werelwinkel et Owfam-Solidarité) qui coordonne les WoS (Wereldwinkel op School) l’équivalent des JM-Oxfam. En France, l’ONG Artisans du Monde avec d’autres associations propose également aux écoles de prétendre au label des « Ecoles de Commerce Equitable », à travers cette démarche, les jeunes peuvent s’investir également. Au Québec, il existe les Magasins du Monde Oxfam-Québec directement inspirés des JM-Oxfam.

    Vous souhaitez en savoir plus sur le projet, connaitre ses atouts pour s’en inspirer dans votre pays, région ? N’hésitez pas à nous contacter…

  • A quel âge s'adresse le projet des JM-Oxfam ?

    Nous conseillons vivement de créer un JM-Oxfam avec les élèves les plus âgés de l’enseignement secondaire (4ème, 5ème, rhétos, 7ème) car le projet demande une certaine gestion du groupe, des actions que les élèves veulent mener et du petit magasin. Les élèves plus jeunes sont plein d’enthousiasmes mais ne mesurent pas toujours le temps nécessaire, l’implication, la bonne communication, le nombre de tâches et la coordination nécessaire au bon déroulement du projet. Cela ne doit cependant pas freiner les enseignant.e.s qui souhaiterait tenter l’aventure avec des élèves du cycle inférieur, mais il faudrait assurer un bon encadrement des élèves, et sans doute assurer un apprentissage (qui ne va pas toujours de soi) à une certaine autonomie des élèves dans la gestion du JM.

    Cependant, le public vers lequel les actions du JM rayonnent est bien l’ensemble de l’école secondaire, adultes compris. C’est pourquoi les jeux et outils pédagogiques sont généralement destinés aux jeunes de 12 à 18 ans, afin que les jeunes du JM puissent les animer pour toutes les années…

  • Puis-je faire du JM-Oxfam un projet de classe ou d'option ?

    Les JM-Oxfam sont en principe des équipes composées d’élèves et de profs volontaires qui se réunissent donc en dehors des cours (pendant les pauses, sur le temps de midi, parfois même après l’école, le mercredi après-midi). Que le projet ne soit pas imposé garantit une certaine motivation des élèves. Il permet aussi un projet inter-classes, inter-options, inter-années dans l’école ce qui provoque d’autres rencontre, une autre dynamique entre les élèves et avec les enseignant.e.s. Il n’y a pas d’évaluation, d’examens à la fin du projet. C’est la manière habituelle d’organiser un JM-Oxfam.

    Cependant, des écoles et des enseignants proposent plutôt à une classe ou une option de s’emparer du projet (notamment dans l’enseignement technique et professionnel où certaines options ventes ou animation trouvent des correspondances entre le projet et le programme de cours). Il n’y a aucun problème à mener le JM-Oxfam de cette manière, une partie des JM-Oxfam actuels fonctionnent ainsi.

    Quelques remarques :

    -Il sera sans doute plus difficile de garder la motivation des élèves qui le voient comme un projet obligatoire (le projet peut aussi être proposé à la classe en début d’année, sans être imposé ?). D’un autre côté, cela permet à des élèves peu preneurs de découvrir quelque chose de nouveau (le magasin, le commerce équitable, les thématiques, les animations) qui peut en accrocher certain.e.s.

    -Les JM-Oxfam ont souvent peu de temps pour se réunir. Si vous allouer du temps de cours à ce projet, vous pourrez aller plus loin avec les élèves (visites, animations, gestion du magasin de A à Z, etc). C’est un bel avantage pour faire vivre le projet avec vos élèves. N’hésitez pas à découvrir tout ce qu’Oxfam et d’autres ONG peuvent proposer pour créer un trajet pédagogique avec les élèves tout au long de l’année.

    -Le projet des JM a pour vocation d’être pérenne dans l’école. Un projet de classe ou d’option implique pour l’enseignant.e de toujours redémarrer à zéro chaque année. La motivation des élèves sera très fluctuante en fonction de la dynamique de groupe et en fonction de la perception qu’ont les élèves du projet dans l’école (est-ce nouveau ? est-ce un vieux projet ? comment les élèves percevaient le projet dans l’école avant qu’ils ne soient à leur tour invités à y participer ?).

  • Combien de temps doit durer un JM-Oxfam ?

    Le projet JM-Oxfam a pour objectif de devenir pérenne dans l’école. Il se renouvelle chaque année avec de nouveaux élèves qui arrivent et des élèves qui le quittent. Il vit sa vie en fonction de la dynamique du groupe avec des moments plus forts et des moments plus creux.  Les enseignant.e.s qui l’encadre peuvent l’accompagner pendant quelques années avant de passer le flambeau à d’autres collègues.

    Au moment de la création d’un nouveau JM, il est cependant demandé au groupe de s’engager au moins pour une année. Il est toujours possible de clôturer en avertissant le service EduAction et en s’assurant que le JM n’a pas de factures encore impayées. Il est toujours possible de recréer un JM qui s’est arrêté quelques années plus tôt dans l’école.

    La plupart des JM ont une longue durée de vie et les plus anciens JM datent de 1993 !

  • Que peut vendre le JM-Oxfam ?

    La vente d’une alternative équitable à l’école est une des missions des JM-Oxfam (pas la plus importante, ni la seule !). Les JM-Oxfam peuvent se faire livrer tous les produits commercialisés par Oxfam-Magasins du Monde.

    Cependant, il est conseillé de vendre au jour le jour uniquement des produits d’épicerie qui seront achetés par les élèves et enseignants (barres de céréales, chocolat, snacks, boissons, thé, café…) et de réserver des produits plus spécifiques et l’artisanat pour des ventes spéciales (fête à l’école, marché de Noël, journée pédagogique…).

    Ce n’est pas tout, il est tout à fait possible pour les JM-Oxfam de vendre d’autres produits qui s’inscrivent dans la philosophie du projet. Il faudra cependant penser à tenir une comptabilité séparée. C’est ainsi que certains JM proposent des pommes bio et locale, du riz au lait bio d’une ferme de la région, des paniers de légumes à venir chercher à l’école…

  • Qu’est-ce qu’Open Food Network ?

    Il s’agit d’un réseau international de personnes, producteurs, distributeurs et consommateurs sensibles aux principes du circuit-court. Ce réseau est gouverné en trois sphères :

    1. La communauté globale, composée de développeurs et de représentants régionaux ;
    2. La sphère régionale, qui se traduit par une organisation légale chargée du déploiement du logiciel dans un territoire donné ;
    3. L’échelle locale où s’opère l’organisation des circuits de distribution alimentaire entre les acteurs.

    Concrètement, ce réseau se traduit par différentes plateformes web aux échelles régionales sur lesquelles les acteurs des circuit-courts peuvent être recensés, informer et communiquer, organiser des ventes, …

  • Quel est le lien entre Open Food Network et Oxfam-Magasins du monde ?

    Oxfam-Magasins du monde est l’entité légale en charge du déploiement d’Open Food Network en Belgique. En effet, fort de sa reconnaissance et de son mouvement, Oxfam-Magasins du monde s’est érigé en tant que facilitateur du réseau Open Food Network en Belgique afin de développer sa stratégie de commerce équitable au Nord également. La plateforme se rapportant au réseau belge est disponible ici.

  • Open Food Network, pour qui et pour y faire quoi ?

    Selon le type d’acteur, les fonctionnalités proposées par la plateforme sont variées.

    Tout d’abord, l’outil OFN permet de recenser les initiatives et projets de circuit-courts et s’adressent donc aux producteurs, aux coopératives, aux groupes d’achats communs, … La plateforme va leur permettre de communiquer leur existence, leurs pratiques et toutes autres informations utiles pour les consommateurs et partenaires potentiels.

    Ensuite, il y a la possibilité pour ces acteurs d’utiliser la fonctionnalité de vente en ligne. Celle-ci leur permet d’avoir un comptoir virtuel sur lequel les clients peuvent passer des commandes. C’est un excellent moyen de diversifier ses canaux de vente et de s’ouvrir à une plus grosse part du marché.

    Enfin, le consommateur pourra y trouver de l’information sur les initiatives de circuit-court ainsi qu’y faire des achats en ligne pour les profils détenant une boutique.

  • Quels sont les avantages d'Open Food Network ?

    Les avantages de cette plateforme sont multiples. En effet, il s’agit tout d’abord d’un excellent outil marketing. Les initiatives de circuit-courts gagnent en visibilité, fournissent de l’information sur leur projet et font partie d’un réseau. De plus, l’outil de vente est une plus-value non négligeable. OFN est un logiciel qui se veut très flexible et adapté à chacun. Il est open-source et va donc évoluer au fur et à mesure, sans obsolescence programmée. De plus, cet outil s’inscrit dans la démarche sans but lucrative d’Oxfam-Magasins du monde et est donc accessible. Seuls 2% du chiffre des ventes HTVA issues de la plateforme sont réclamés après 6 mois d’utilisation gratuite. Cela permet uniquement à l’organisation de couvrir les frais de déploiement du logiciel en Belgique. Diverses solutions d’accompagnement existent avec un guide d’utilisation, une FAQ et un coordinateur de projet qui répond aux questions/problèmes et propose des formations à l’outil.

  • Je suis intéressé par Open Food Network, que faire maintenant ?

    Vous êtes convaincu.e.s et souhaitez d’ores et déjà intégrer la plateforme ? Vous pouvez vous y inscrire dès aujourd’hui: consultez le guide d’utilisation et allez-y pas à pas. Vous pouvez également vous y rendre pour faire vos achats en ligne ou connaitre les horaires de l’une ou l’autre boutique de producteurs locaux. N’hésitez pas à en parler aux distributeurs et producteurs afin que le mouvement prenne de l’ampleur.

  • La gestion des magasins via des bénévoles n’induit-elle pas une forme de concurrence déloyale vis-à-vis des autres distributeurs de commerce équitable?

    Grande question très fréquemment posée ! Il est vrai que sous un angle de pure concurrence économique en Belgique, l’absence de charge salariale d’Oxfam-Magasins du monde peut potentiellement nuire à la viabilité d’autres acteurs économiques équitables.

    Une réponse générale consiste à dire que les bénévoles Oxfam, contrairement à la plupart des autres acteurs équitables, ont un rôle beaucoup plus large que la simple offre économique de produits équitables. Ils ont aussi un large impact sociétal, dans un grand nombre de domaines non nécessairement rémunérateurs ou insérés dans une logique de marché : sensibilisation du grand public aux questions Nord/Sud, expérimentation d’autres alternatives, activisme et plaidoyer au niveau local, bénévolat comme forme de réinsertion sociale ou d’acquisition de compétences, etc. Etre bénévole Oxfam permet notamment de pratiquer de manière concrète la démocratie économique, c’est-à-dire d’expérimenter et de démontrer la crédibilité d’un modèle d’organisation favorisant le dialogue et l’implication de toutes les parties prenantes (via le conseil d’administrations, l’assemblée générale, les commissions, etc.). Les bénévoles jouent le rôle de multiplicateurs de cette expérience alternative dans d’autres domaines et secteurs d’activité. Cette vision du commerce équitable comme porteur d’innovations sociales, c’est-à-dire comme levier de soutien à d’autres alternatives et associations locales, est l’un des éléments essentiels du positionnement global d’Oxfam-Magasins du monde.

    Il faut noter par ailleurs que les bénévoles choisissent volontairement de donner leur temps à l’activité de commerce équitable d’Oxfam-Magasins du monde, et ce au profit direct des partenaires producteurs. Dans la mesure où les gains économiques restent, comme évoqués plus haut, confinés à l’objet social Oxfam, ils ne peuvent ainsi se faire qu’au bénéfice de l’autre partie de la chaine, c’est-à-dire les producteurs marginalisés du Sud. L’ensemble du processus n’est donc au final qu’une forme de rééquilibrage ou de redistribution de ressources, au profit d’acteurs de prime abord défavorisés.

    Remarquons enfin que l’ensemble du réseau n’est bien sûr pas géré uniquement par des bénévoles, mais aussi par une équipe salariée, s’occupant des questions commerciales, logistiques, administratives, politiques, éducatives, etc. Cela veut dire que le fait de travailler avec des bénévoles génère aussi des coûts, via toutes les formes d’appui qui leur sont fournies. Cela signifie aussi qu’Oxfam-Magasins du monde, au départ un mouvement de bénévoles, a su générer des emplois, à la fois directs (actuellement 66) et indirects (producteurs, transport, support, etc.), à l’image du secteur plus global de l’économie sociale. C’est ce que J. Defourny (centre d’économie sociale de l’Ulg) décrit comme « l’activité bénévole créatrice d’emplois », en lien avec l’acquisition de compétences, le maintien d’une forme d’activité, le développement d’un esprit d’entreprenariat / associatif, etc. Il est par ailleurs loin d’être certain que l’emploi de bénévoles induise une trop forte concurrence. Sans volonté de dévaloriser d’aucune manière leur travail et leur engagement quotidien, les bénévoles restent des bénévoles, aux niveaux de compétences nécessairement variables par rapport à ceux de professionnels. C’est d’autant plus vrai qu’il existe un certain taux de rotation parmi eux, ce qui nécessite de la part d’Oxfam-Magasins du monde un effort continu de formations.

  • Qu’est-ce que la campagne « commune du commerce équitable » (CDCE)?

    La campagne « Communes du commerce équitable » est le pendant de la campagne internationale « FairTrade Towns » pour la Belgique francophone. Inscrite dans un réseau international de localités engagées en faveur du commerce équitable, elle a été initialement lancée au Royaume Uni en 2001. Aujourd’hui, elle se déploie dans une vingtaine de pays, principalement dans les pays occidentaux mais également dans quelques pays du Sud. Dans plusieurs pays ou régions, la campagne connait un succès majeur, notamment au Royaume-Uni avec plus de 500 Fairtrade Towns mais aussi en Belgique où plus de 200 communes sont inscrites dans le processus dont une centaine a déjà obtenu le titre.

    En Wallonie et à Bruxelles, la campagne CDCE est portée par Oxfam-Magasins du monde, Miel Maya Honing et Fairtrade Belgium, avec le soutien de la Direction générale de la Coopération du Développement.

    6 critères pour un titre honorifique

    L’objectif de la campagne CDCE est de sensibiliser les acteurs locaux au commerce équitable et d’intégrer la thématique au sein des communes de façon à générer un changement de comportement des acteurs et consommateurs locaux. Les communes qui s’engagent de façon active et participative pour le commerce équitable reçoivent le titre honorifique de « Commune du commerce équitable ».

    Pour la coordination, le commerce équitable est une réponse aux injustices commerciales qui existent entre le Nord et le Sud. En effet, plutôt que de baser son action sur l’aide, qui n’est souvent qu’une réponse à court terme, le commerce équitable mise sur les compétences des producteurs organisés pour sortir de la pauvreté. Ils peuvent ainsi participer aux échanges commerciaux dans des conditions équitables. En mettant en place une filière alternative crédible, les acteurs du commerce équitable démontrent ainsi qu’une autre manière de faire du commerce est possible.

    Plus largement CDCE promeut une consommation responsable pour un développement durable, tant au Nord qu’au Sud. C’est pourquoi, en Belgique, le 6ème critère supplémentaire vise spécifiquement à soutenir les produits locaux provenant d’une agriculture durable. Pour obtenir le titre « Commune du commerce équitable », six critères sont à remplir, dans l’ordre et au rythme choisi par le comité de pilotage.

    N’hésitez pas à visiter le site cdce.be, la page de votre commune, à participer aux activités autour du commerce équitable et/ou à faire partie du comité de pilotage.

    Toutes les informations se trouvent sur le site www.cdce.be. Une question ou suggestion, contactez-nous ; info@cdce.be ou 0499 64 65 53

  • Comment participer à la campagne CDCE ?

    La réussite de la campagne et l’obtention du titre « Commune du commerce équitable » requièrent la participation des acteurs locaux et un engagement collectif. Responsables politiques, commerçants, travailleurs, enseignants, étudiants, consommateurs, etc. tous peuvent jouer un rôle pour donner plus de chances aux produits équitables.

    L’obtention du titre est à la portée de toute commune souhaitant mettre à l’honneur un mode de consommation et de production alternatif. Le chemin pour remplir les 6 critères ne se fait pas seul, les partenaires de la campagne restent à votre disposition à tout moment pour vous guider, soutenir et vous fournir du matériel de communication. De plus, différents outils sont disponibles pour vous donner des informations et des pistes nécessaires au bon déroulement de la campagne. Par exemple : le site internet, le guide de campagne, des dépliants, des outils spécifiques à la campagne ; invitation, déclaration de participation, etc., ou encore des outils de visibilité et de sensibilisation.

    Vous souhaitez développer le projet au sein de votre territoire ? Vous ne savez pas comment vous y prendre ou qui contacter ? Vous aimeriez savoir si des démarches sont déjà entamées au sein de votre commune ? Contactez-nous : info@cdce.be ou 0499 64 65 53

  • Quel est l’objectif du projet primaire ?

    L’objectif du projet est de sensibiliser les élèves de 5ème et 6ème primaire à une thématique particulière, choisie par Oxfam-Magasins du monde et liée aux enjeux mondiaux.

    Tout d’abord, les élèves découvriront cette thématique à travers une création artistique (ex : une pièce de théâtre, un compte, etc.). Ensuite, ils seront sensibilisés via deux animations données par Oxfam-Magasins du monde . Finalement, ils et elles termineront par se mettre en action grâce à une activité concrète (ex : création d’un chanson, d’une planche de BD, d’un podcast, etc.).

    Le projet a pour but de planter les graines d’une génération de citoyennes et citoyens éveillé.e.s !

  • À qui s’adresse-t-il ?

    Le projet s’adresse aux élèves de 5ème et 6ème primaire en région francophone ou dans la région de Bruxelles Capitale.

    Il n’y a aucun critère nécessaire pour inscrire sa classe.

  • Le projet est-il payant ?

    Non, le projet est financé par Oxfam-Magasins du monde.

  • Combien de classes participent ?

    En moyenne, par année scolaire , il y a +/- 10 places disponibles (1 place = 1 classe)

  • Combien de temps dure le projet ?

    Le projet vit généralement dans une petite dizaine d’école entre mi-octobre et début mai. Pour chaque classe participant au projet, la durée de celui-ci est d’approximativement un mois (à raison de 4 rencontres).

  • Puis-je réinscrire ma classe l’année suivante ?

    Oui.

  • Puis-je rejoindre le projet en cours d’année ?

    Les inscriptions et les agendas du projet sont bouclés fin septembre. Il n’est donc pas possible de rejoindre le projet en cours d’année scolaire.

  • Quand ont lieu les inscriptions ?

    Les inscriptions ont généralement lieux entre mai et septembre de l’année qui précède le projet.

  • Faut-il avoir des connaissances de base à propos d’Oxfam pour s’inscrire ?

    Absolument pas. Il y aura des animations de sensibilisation organisées par Oxfam-Magasins du monde dans les classes durant le projet primaire.

  • Quel est le délai de livraison ?

    Nous livrons votre colis en 2 à 4 jours ouvrables.

  • Où puis-je me faire livrer ?

    Nous proposons la livraison à votre domicile, ou à n’importe quelle adresse de votre choix en Belgique. Nous travaillons avec le transporteur Bpost pour la livraison.

  • À partir de quel montant de commande ai-je droit à la livraison offerte ?

    Nous vous offrons la livraison pour tout montant d’achat de produits égal ou supérieur à 45 €. En dessous de ce montant, la livraison est d’un tarif fixe de 6 € par commande.

  • Quels sont les moyens de payement sur l’e-shop d’Oxfam-Magasins du monde ?

    Nous acceptons les moyens de paiement sécurisés suivants :

    • Bancontact
    • Paypal
    • Belfius Direct Net
    • Bouton de paiement CBC/KBC
    • Carte de crédit
  • Comment puis-je retourner un colis ?

    Si vous souhaitez retourner un produit commandé sur notre e-shop, vous disposez de 14 jours à partir de la réception de la commande. Pour ce faire, merci de contacter notre service clientèle (voir ci-dessous). Nous vous remboursons la totalité de votre commande (frais de livraison inclus) sous 14 jours à partir de la réception de votre retour. Ce remboursement s’effectue via le moyen de paiement utilisé à l’achat. Les chèques cadeaux ne peuvent en aucun cas faire partie d’un retour de commande. Un produit acheté en ligne ne peut être retourné dans un de nos magasins.

  • Un ou plusieurs produits de ma commande sont arrivés endommagés, que faire ?

    Prenez rapidement contact avec notre service clientèle (voir contact ci-dessous) pour que nous puissions vous proposer une solution adéquate dans les plus brefs délais. En fonction de votre préférence et du produit, nous vous proposerons de remplacer le produit ou de vous le rembourser. Attention : le délai légal pour nous informer d’un défaut est de 2 mois à partir de la découverte du défaut.

  • Je représente une entreprise, comment puis-je recevoir une facture ou passer une commande en plus grande quantité ?

    Ce site est exclusivement réservé aux consommateurs/rices privé·e·s. Si vous représentez une entreprise et que vous désirez une facture, nous vous invitons à passer commande en contactant exterieurs@mdmoxfam.be . Vous trouverez également plus d’infos sur notre site dédié aux entreprises .

  • Peut-on concilier commerce équitable et vente en ligne ?

    Oxfam-Magasins du monde développe un commerce en ligne responsable. Nos produits répondent aux critères les plus exigeants du commerce équitable. Vos colis sont préparés par des employé·e·s en CDI et le travail de nuit n’a pas sa place dans notre entrepôt situé en Wallonie. Vos livraisons se font par bpost. Nos partenaires sont rémunérés de la même manière pour chaque produit vendu en ligne ou en magasin et nos promotions ne servent qu’à vous détourner de la concurrence non-équitable.

    De plus, notre marge bénéficiaire est entièrement réinvestie dans le déploiement de nos activités économiques et politiques, qui ont pour objectif de sensibiliser pour davantage de justice économique ici et ailleurs. En d’autres mots, nous souhaitons vous offrir une alternative aux géants du commerce en ligne destructeur.

  • Wat is de leveringstijd ?

    Wij leveren uw pakket in Belgïe binnen de 2 tot 4 werkdagen.

  • Waar kan ik mijn bestelling laten bezorgen?

    Wij leveren aan huis, of op een adres naar keuze in België. Wij werken met de transporteur Bpost voor de levering.

  • Vanaf welk orderbedrag heb ik recht op gratis levering?

    Wij bieden gratis levering voor alle bestellingen van €45 of meer. Onder dit bedrag wordt een vast tarief van 6 euro per bestelling verrekend.

  • Welke betalingsmethoden zijn beschikbaar op de E-shop van Oxfam-Magasins du monde ?

    Wij aanvaarden de volgende beveiligde betaalmethoden:

    Bancontact
    Paypal
    Belfius Direct Net
    CBC/KBC-betaalknop
    Kredietkaart

  • Hoe stuur ik een pakket terug?

    Als u een in onze e-shop besteld product wilt retourneren, hebt u 14 dagen na ontvangst van de bestelling. Neem hiervoor contact op met onze klantenservice (zie hieronder). Een product gekocht op de eshop kan in geen enkel geval geretourneerd worden in één van onze winkels. Wij betalen uw bestelling volledig terug (inclusief eventuele verzendkosten) binnen 14 dagen na ontvangst van uw retourzending. Deze terugbetaling zal gebeuren via dezelfde betalingsmethode die voor de aankoop werd gebruikt. Cadeaubonnen kunnen geen deel uitmaken van een retourbestelling.

  • Één of meer producten in mijn bestelling zijn beschadigd aangekomen, wat moet ik doen?

    Neem contact op met onze klantenservice (zie contact hieronder) zodat wij u zo snel mogelijk een passende oplossing kunnen bieden. Afhankelijk van uw voorkeur en het product zullen wij u een vervanging of terugbetaling aanbieden. Let op: de wettelijke termijn om ons op de hoogte te stellen van een gebrek is 2 maanden vanaf de ontdekking van het gebrek.

  • Ik vertegenwoordig een bedrijf, hoe kan ik een factuur ontvangen of een grotere bestelling plaatsen?

    Deze E-shop is uitsluitend bestemd voor particuliere consumenten. Als u een bedrijf vertegenwoordigt en een factuur wilt ontvangen, neem dan contact op met exterieurs@mdmoxfam.be . U kan ook meer informatie vinden op onze B2B-website.

  • Is Fair Trade en online handel verzoenbaar ?

    Oxfam-Magasins du monde ontwikkelt een verantwoorde online handel. Onze producten voldoen aan de meest veeleisende criteria van eerlijke handel. Uw pakketten worden klaargemaakt door werknemers met een vast contract en nachtwerk is niet toegestaan in ons magazijn in Wallonië. Uw leveringen worden uitgevoerd door bpost. Onze partners worden op dezelfde manier vergoed voor elk product dat online of in de winkel wordt verkocht en onze promoties dienen enkel om u af te leiden van de niet-FairTrade concurrentie.

    Bovendien wordt onze winstmarge volledig geherinvesteerd in onze economische en politieke activiteiten, die tot doel hebben de mensen bewust te maken van de noodzaak voor meer economische rechtvaardigheid, hier en elders. Met andere woorden, wij willen u een alternatief bieden voor de destructieve e-commerce giganten.

  • Avec l’inflation et le pouvoir d’achat qui diminue, vous voulez nous empêcher d’acheter à bas prix ?

    Il est certain qu’un pouvoir d’achat qui diminue tend à favoriser un comportement de consommation plutôt tourné vers les prix bas. Derrière ce simple constat se cachent d’ailleurs des réalités très diverses en fonction du revenu : pour certains ménages, l’inflation n’est pas si douloureuse, pour d’autres c’est un combat quotidien contre la précarité.

    Inviter à passer un mois sans supermarché, c’est n’obliger personne, ni contraindre qui que ce soit à faire des choix de consommation qui paraîtraient impossibles ou exténuants à tenir pour son portefeuille.

    Mais, il reste que dans “pouvoir d’achat”, il y a le mot “pouvoir”. Ce pouvoir, nous pouvons aussi l’utiliser pour faire des choix de consommation qui luttent aussi contre la précarité à l’autre bout de la chaîne de production. On peut en effet choisir de soutenir un commerce équitable, de payer un prix juste aux producteurs, de rémunérer des commerçants, des indépendants acteurs/trices de l’économie réelle, plutôt que des actionnaires des marques de la grande distribution.

    N’oublions pas que si la précarité est à un bout de la chaîne (les consommateurs/trices), elle l’est aussi (et même surtout) à l’autre bout (les agriculteurs/trices, les producteurs/trices, les maraichères…). En fait, le système qui consiste à dévaloriser toute une série de professions pourtant essentielles renforce la précarité car elle maintient les salaires (et par alignement les allocations de chômage et les aides sociales) à un niveau très bas, forçant alors à se tourner vers le low-cost pour grappiller du pouvoir d’achat, mais personne n’est vraiment gagnant (sauf les supermarchés et la malbouffe). Or, ces métiers du monde agricole ont un caractère littéralement vital. La production nourricière et le travail des paysan.ne.s doit absolument être reconsidéré et sécurisé financièrement. Faire cela, c’est aussi lutter contre la précarité.

    En outre, acheter dans des points de vente alternatifs n’est pas forcément plus cher. Cela va réellement dépendre de chaque produit. Biowallonie et ConsomAction ont d’ailleurs réalisé un observatoire des prix entre les produits bio vendus en grandes surfaces et ceux vendus en magasins spécialisés (vrac, bio, locaux). Le constat que sur base d’un panier type bio, composé de 21 produits du quotidien, la différence sur le ticket de caisse est quasi nulle. Le prix du panier en grande surface est de 101,6€ alors que le prix en magasin bio/vrac est de 103€.

  • Les grandes surfaces et supermarchés BIO, c’est ‘in’ ou ‘out’ de votre mois sans supermarché ?

    Le défi du mois sans supermarché est de vous proposer de faire vos courses ailleurs que dans les grandes enseignes, celles de la grande distribution. Généralement, celles-ci sont comme leur nom l’indique, de grandes surfaces généralistes qui tentent de répondre à tous vos besoins de consommation. On y trouve un peu de tout, des grandes marques, du discount, des marques de distributeur, mais aussi des références bio, locales et/ou équitables, en quantité souvent moindre.

    À côté des ces géants qui bordent nos villes, il y a bien sûr du commerce de proximité mais qui appartient aussi à ces chaînes de magasin, parfois sous un régime franchisé. Parmi ces moyennes surfaces, il y a aussi des supermarchés bio qui appartiennent à des grands groupes, l’exemple le plus connu étant sans doute la chaîne BioPlanet du groupe Colruyt. Ils vendent du bio, certes, mais utilisent souvent leur position dominante et les mêmes techniques d’achat pour négocier des prix le plus bas possible, au détriment de toute la chaine de valeurs derrière (prix juste du producteur, production industrielle, etc.).

    Nous vous invitons plutôt à découvrir d’autres alternatives, cela suppose d’aller un peu plus loin que le mot “bio” repris sur l’enseigne ou sur les labels des produits. Ce n’est pas nécessairement évident, ce n’est pas non plus mission impossible. Notre guide de survie sans supermarché vous fait déjà découvrir de nombreuses alternatives, des cartes interactives… On vous y présente par exemple les supermarchés coopératifs, un modèle de supermarché très différent !

  • Les supermarchés vendent du local, du bio et de l’équitable, pourquoi voulez-vous qu’on les évite alors qu’ils changent déjà leurs pratiques ?

    Sous la pression progressive et constante de la société civile et d’une frange des consommateurs/trices que nous sommes, les supermarchés se sont mis au bio, équitable, local, vrac… Petitement, à la marge, souvent dans un but de récupérer les tendances, sans pour autant fondamentalement modifier leurs pratiques d’achat auprès des producteurs/trices, questionner la vente d’autres produits, leur emballage, leur impact social et environnemental. Ils le font très souvent dans un objectif purement opportuniste et le plus à minima possible (il suffit de regarder ce qu’il se passe avec le vrac sec dans le peu de grandes surfaces qui ont décidé de proposer ce type de rayon).

    Les supermarchés sont beaucoup trop dans la réaction et l’adaptation progressive de leurs pratiques en vue de toujours garder la clientèle. Mais si nous tablons sur ce fait, alors le mois sans supermarché prend tout son sens puisqu’il continue à mettre la pression sur les supermarchés en leur montrant que de plus en plus de consommateurs/trices se préoccupent vraiment de leurs achats.

    À noter aussi qu’il y a encore beaucoup à faire pour rendre le commerce de la grande distribution plus juste (partout sur la planète). Une Directive européenne de 2019 (Unfair Trading Practices Directive) qui tente de lutter contre les pratiques commerciales inéquitables (plus particulièrement de la grande distribution) donne une certaine idée de ce qu’on peut également reprocher aux supermarchés. En essayant de vous mettre dans la peau d’une agriculteur/rice qui vend sa récolte de haricots à un distributeur, considérez ces quelques exemples qui sont malheureusement très souvent rencontrés :

    • Retards de paiement de l’acheteur : payer après 30 jours pour des produits périssables ou après 60 jours pour d’autres produits agro-alimentaires.
    • Annulation d’une commande dans un délai très court.
    • Changements unilatéraux dans un contrat de fourniture de produits.
    • Demandes par le fournisseur de paiements non liés aux produits.
    • Demandes au fournisseur de payer pour la détérioration ou la perte de produits même après que ceux-ci sont passés dans les mains de l’acheteur.
    • Refus d’effectuer un contrat écrit.
    • Acquisition, utilisation ou révélation de secrets commerciaux du fournisseur.
    • Menace de représailles commerciales lorsque le fournisseur revendique ses droits.
    • Exigence que le fournisseur supporte les coûts des plaintes de clients.
    • Mise en avant des produits dans des zones non stratégiques du magasin (bas de rayon, etc.)
  • Avez-vous des recommandations politiques précises qui accompagnent cette action?

    Cette action s’inscrit aussi dans le cadre de campagnes plus larges.

    Pour ConsomAction, cette campagne a un double objectif, à savoir ouvrir le débat sur les modèles de distribution et leurs impacts sociétal et environnemental ainsi que de montrer aux consommateurs finaux que les alternatives sont belles et bien là et qu’elles méritent d’être soutenues. Ces points de vente représentent des débouchés pour valoriser les produits locaux, vrac, équitables et prônent un modèle économique plus résilient et prenant en considération tous les maillons de la chaîne de valeurs, tout en offrant des externalités positives.

    Nous militons aussi sur l’impact des emballages et les conséquences environnementales que ceux-ci causent. Les supermarchés représentent par excellence le lieu où les emballages à usage unique sont en opulence et en rien remis en question. Au travers de cette campagne, nous appelons les autorités à poser des mesures belges fortes pour réduire drastiquement les déchets d’emballages au travers de solutions en vrac et consignées (réemploi) jusque dans ces lieux ultra-consuméristes et polluants.

    Pour Oxfam-magasins du monde qui réalise actuellement une campagne sur l’agroécologie, c’est mettre en avant que la grande distribution n’est pas un moteur de la transition et n’est pas du côté des agriculteurs/trices qui modifient ou tentent de modifier leurs pratiques pour aller vers l’agroécologie. Par leurs politiques de prix bas et leurs pratiques commerciales souvent inéquitables, elles bloquent ou rendent très difficiles cette transition des pratiques agricoles, par nature risquée et nécessitant des investissements  (ex. dans de nouveaux équipements). Il faut donc la sécuriser économiquement, par exemple à l’aide de démarches de commerce équitable Nord/Nord ou des circuits commerciaux (ex. courts et/ou de proximité) permettant d’assurer de meilleurs prix et conditions commerciales.

  • Est-ce que vous appelez concrètement au boycott des supermarchés ?

    Chaque jour, chacun fait des choix de consommation. Choisir tel ou tel produit pour quelque raison que ce soit, c’est aussi renoncer à un produit équivalent. Le défi du mois sans supermarché est clairement d’éviter tout un mois les supermarchés, mais c’est un mois “avec”. Avec les commerces locaux et alternatifs, avec d’autres formes de consommation, avec des produits qui portent d’autres modèles de production, et aussi avec la planète parce que “consommer moins” a aussi son importance.

    Les supermarchés se montrent sensibles à ce que veut leur clientèle. Le mois sans supermarché n’est pas un boycott bête et méchant. C’est un signal clair aux supermarchés pour leur dire : il est temps de changer de modèle, de faire beaucoup mieux que ce que vous faites actuellement. La plupart des grandes marques de la distribution jouent d’ailleurs le jeu d’une économie très libérale, dans le cadre de ce jeu, elles savent que le client est roi et que sa volonté est reine.

    Ceci étant, imaginer un monde sans supermarché n’est pas interdit, et n’est pas non plus condamnable moralement si c’est pour davantage d’emplois bien rémunérés et porteurs de sens ici ou ailleurs.

  • Ne risque-t-on pas des licenciements ou un renchérissement des produits en supermarché en faisant ce type d’action ?

    Nous ne le pensons pas. Une des critiques que l’on fait à la grande distribution, c’est aussi ses casses sociales régulières. Il suffit de se rappeler du combat des travailleurs et travailleuses de Delhaize en 2023 suite à l’annonce de vouloir franchiser ses magasins.

    Le mois sans supermarché est aussi là pour indiquer que nous, les consommateurs/trices qui en avons les moyens, sommes prêts à payer pour des produits qui font vivre dignement les personnes qui les font. C’est donc plutôt une action en faveur d’emplois bien rémunérés, locaux et stables. Voir aussi cet article.

  • Vous évoquez aussi la seconde main comme alternative aux supermarchés ?

    En effet, puisque les grandes surfaces proposent généralement aussi du prêt-à-porter, du linge de maison,… Du neuf, bien sûr !

    Rappelons quelques chiffres sur l’impact de nos nouveaux vêtements et de la fast-fashion :

    • Près d’un million de baril de pétrole sont transformés en fil pour le textile neuf chaque jour – Fondation Ellen Mac Arthur
    • 410 millions de vêtements neufs sont produits chaque jour – Nature Climate Change
    • L’industrie textile cumule autant d’émissions de gaz à effet de serre que le transport aérien et représente entre 2 % et 4 % des émissions mondiales totales – sans parler de ses autres impacts sur l’environnement et la biodiversité.
    • Plus de 100 milliards de vêtements neufs sont vendus, chaque année, dans le monde, soit, en France, 10 kilos d’habits par personne et par an.
    • Le textile serait responsable de 20% de la pollution de l’eau, utiliserait 70 millions de barils de pétrole chaque année seulement pour le polyester et un quart des pesticides mondiaux pour la culture du coton.
    • On consomme en moyenne plus de vêtements neufs que de boîtes de six œufs (Julia Faure – Loom)

    Comme les supermarchés qui se mettent au local, de plus en plus de grandes chaînes (H&M, Zalando, Kiabi, Zara…) ont commencé récemment à proposer également de la seconde main à la collecte et à l’achat. On peut saluer ce souci de répondre au boom de la seconde main actuel, mais on se dit aussi qu’à nouveau, il s’agit de surfer sur la  vague sans revoir leur propre modèle de “fast fashion”. En effet, ces mêmes marques continuent à proposer toujours plus de collections (jusqu’à 52 par an, soit une par semaine). La seconde main sert juste à verdir socialement et environnementalement leur image, et représente une source financière additionnelle en prenant une marge sur les ventes, même celles gérées par les particuliers (Zara), ou en proposant des bonus sur la vente de seconde main pour de l’achat neuf (Kiabi).

  • Est-ce que l’on ne se trompe pas de cible? Les grandes marques, en contact direct avec beaucoup (plus) de producteurs/trices, ne sont-elles pas encore plus néfastes que les supermarchés ?

    Tout est une question de taille et/ou de notoriété. Les marques de multinationales n’ont rien à voir avec des petits transformateurs locaux. Si les distributeurs ont généralement des marges moins élevées que les multinationales, ils gardent un pouvoir important du fait qu’ils ont le dernier mot en matière de référencement et de fixation des prix. Et même si un fournisseur réussit à négocier une hausse de prix avec le distributeur, ce dernier refacture souvent toute une série de ‘services’ pour récupérer ce qu’il a concédé. Exemples : placement en tête de rayon, à côté d’autres produits valorisants ou dans un catalogue promotionnel. Et le distributeur peut également imposer des amendes en cas de retards de livraison ou défauts de qualité ou de volume.

    Pour la plupart des consommateurs/trices, les supermarchés restent aussi la vitrine incontournable de toutes les marques qui s’insinuent dans notre quotidien. Un mois sans supermarché, c’est aussi dire un mois loin de toutes ces marques très puissantes, à la découverte d’autre chose, de nouveaux produits, de saveurs, de rencontres avec des producteurs, …

  • Le mois sans supermarché est-il un moyen de s’attaquer à la crise du monde agricole et d’aider les agriculteurs/rices mobilisé·e·s ?

    Tout à fait ! Parmi les étincelles des diverses mobilisations en cours en Europe (ex. hausse des taxes sur le gazole, inflation, concurrence ukrainienne, etc.), la pression sur les prix exercée par la grande distribution et l’agro-industrie est l’un des facteurs de précarisation les plus importants.

    Alors que les distributeurs et l’agro-industrie ont répercuté l’inflation sur leurs prix alimentaires en magasin, ils n’ont pas ou peu augmenté leurs prix vis-à-vis des producteurs/trices. Et ces dernier.e.s ont vu dans le même temps leurs charges (carburant, matières premières, etc.) augmenter. Résultat, en France par exemple, pendant que les prix alimentaires connaissaient en 2023 une hausse record de 12%, les marges de l’industrie agroalimentaire explosé de 48% selon l’Insee [1]L’anglais, toujours inventif, a un mot pour ce phénomène: « greedflation », autrement dit la cupidité des entreprises qui profitent de l’inflation pour se remplir les poches en gonflant … Continue reading

    Acheter ses produits dans des circuits commerciaux alternatifs en économie sociale est donc une manière de fournir un prix plus rémunérateur aux modes de production plus vertueux, notamment en agroécologie, et de protester contre les prix bas et les pratiques commerciales de la grande distribution.

    Pour aller plus loin : En Vert et Contre Tout

     

    References

    References
    1 L’anglais, toujours inventif, a un mot pour ce phénomène: « greedflation », autrement dit la cupidité des entreprises qui profitent de l’inflation pour se remplir les poches en gonflant leurs prix. Ces mêmes entreprises de l’agro alimentaire pratiquent aussi la « shrinkflation »: pour le même prix, le poids du produit est moindre, le nombre de gâteaux dans le paquet a diminué.